Fin 2018, un an après son lancement, Eko, l’offre low cost (2 euros par mois) du Crédit Agricole revendiquait 80 000 ouvertures de comptes. En retard sur son tableau de marche.

Une carte (à contrôle de solde), une appli, un accès (limité) aux agences, le tout pour 2 euros par mois : lancée en décembre 2017, Eko est la réponse du Crédit Agricole au succès de Nickel – 1,2 millions de clients en 5 ans – et autres comptes de paiement low cost.

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Un an plus tard, le succès est-il au rendez-vous ? Pas vraiment, en tout cas à l’aune des attentes du Crédit Agricole. A l’occasion de la présentation de ses résultats annuels 2018, la banque verte a ainsi annoncé qu’Eko avait convaincu « près de 80 000 clients » depuis son lancement, sur les 1,3 millions conquis au total en 2018. Sur ce total, 70% – soit 56 000 environ – sont des « entrées en relation », c’est-à-dire des clients qui ne possédaient pas de comptes au CA auparavant. Pour mémoire, l’objectif affiché par le Crédit Agricole au lancement d’Eko était d’attirer 500 000 nouveaux clients en 5 ans. Il est donc très en retard sur son tableau de marche. Autre indication sur le profil de la clientèle Eko : 37% de ces entrées en relation ont été initiées sur internet, et non en agences.

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Silence radio sur BforBank

Et BforBank dans tout ça ? Le Crédit Agricole a été plutôt discret sur le sujet, au moins dans sa communication officielle. La banque en ligne, qui fêtera en octobre prochain son 10e anniversaire, s’est offert un lifting fin 2018. Porte-t-il ses fruits ? Pas de chiffres dans l’immédiat. A la fin du 3e trimestre 2018, elle revendiquait en tout cas 215 000 clients et affichait un objectif de 350 000 d’ici la fin 2020.

Plus d’infos sur le compte Eko du Crédit Agricole

Vincent Mignot – cbanque.com – le 15 février 2019

 

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